Selon Laurence Berville, ingénieure au CNRS : L’idée est de créer une bulle de protection autour des ruches et de mettre à proximité des pièges attractifs. La chercheuse était récemment dans la Manche pour tester une molécule répulsive sur trois sites aux écosystèmes différents : Saint-Lô, Périers et Granville. 63 % de frelons en moinsL’expérimentation consiste à installer des caméras devant des ruches, à filmer l’activité pendant 10 minutes et à placer un échantillon de molécules au pied des ruches pour mesurer son action sur les frelons. Les films sont ensuite exploités et analysés en laboratoire. La molécule n’a pas d’incidence sur l’activité des abeilles. Mais les premiers résultats montrent qu’elle fait diminuer le taux de présence des frelons de 63 %. Les recherches vont se poursuivre en laboratoire pour sélectionner une molécule ou une combinaison de molécules synthétisées. Forte croissance des nids En attendant de trouver le bon nectar ou le bon cocktail, la lutte contre le frelon asiatique se poursuit dans le département. Depuis la mi-avril, la FDGDON a enregistré la destruction de 2 169 nids. Une forte croissance des nids est toutefois observée dans le Coutançais et le Saint-Lois. Antoine Métayer, de la FDGDON, affirme : On a +30 % de nids détruits dans ce secteur cette saison. Globalement, on a plus de nids recensés sur le territoire départemental, mais les chiffres restent inférieurs au pic connu en 2018. Comments are closed.
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February 2024
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