Le frelon a capturé une abeille et là il va aller la dépecer pour emporter seulement la partie qui l'intéresse, à savoir le corps.
Les situations de défense et d'organisation des abeilles servent de test à Laurence Berville. Elle analyse ensuite dans son laboratoire les données recueillies. Au coeur de son étude : l'odeur qui émane d'une pheromone du frelon. "Pour trouver cette molécule, il a fallu plusieurs années. On a déterminé tout le spectre d'odeurs qu'il y avait sur le frelon. Nous avons eu plusieurs molécules candidates. On en a testé quatre l'année derniere. Une s'avère être répulsive, du coup on la teste à nouveau cette année". D'autres odeurs, attractives celles-là sont aussi testées pour attirer les frelons et ensuite les piéger. Car l'enjeu est de taille, le frelon asiatique impacte toute la biodiversité et peut aussi représenter un danger pour l'homme. C'est pourquoi le département de la Manche finance cette recherche. "On a développé des travaux de recherche parce qu'on sent bien que tous les habitants essaient de mettre en place un piège pour le frelon" explique Valérie Nouvel Vice-Présidente en charge de l'environnement, "ce qui est important, c'est que ce piège soit selectif, qu'il ne tue que le frelon et non pas l'ensemble des autres insectes qui sont autour de nous." Comments are closed.
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February 2024
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