Ouest-France, Édition du soir
Ingénieure, Laurence Berville passe plusieurs jours dans la Manche pour tester une molécule répulsive. « Chaque nid de frelons asiatiques a une odeur particulière, explique la scientifique qui mène ses expériences à Saint-Lô, Granville et Périers. En mettant à l’entrée d’une ruche une molécule qui est étrangère à son nid, il ne se sentira pas chez lui et s’éloignera. » Apaisées, les abeilles pourront donc se remettre au travail. Après avoir repéré sept molécules, Laurence Berville et ses collègues affinent leurs recherches. Avec une méthode simple : « On filme l’entrée d’une ruche pendant dix minutes puis on ajoute la molécule à proximité et on filme à nouveau dix minutes. » De retour dans son labo, l’ingénieure compare le comportement du frelon asiatique dans les deux situations. « Dans le même type d’étude menée à Tours, la molécule répulsive réduit de 63 % la présence de frelons. » Des résultats à confirmer: Des résultats encourageants qui demandent à être confirmés. Un nouveau test a eu lieu, jeudi 17 septembre, sur les ruches installées dans le parc du conseil départemental. « Une fois la molécule retenue, le CNRS proposera à une entreprise de prendre le relais pour fabriquer une molécule de synthèse. » Si cette technique se confirme, Laurence Berville estime qu’« on pourrait associer une molécule répulsive pour éloigner le frelon de la ruche et une molécule attractive à une vingtaine de mètres pour le piéger. » https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/108033/reader/reader.html#!preferred/1/package/108033/pub/164071/page/11 Comments are closed.
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